J59 : La Grande Route de l’Océan (partie 3) @ Cape Otway -> Panmure /VIC 15304Km (12/12)
Pas l’ombre d’un koala pour venir partager un petit thé à l’eucalyptus avec moi ce matin.
M’aurait on donc menti?
Je vais aller taper ma gueulante à l’accueil.
Bon je vais en fait acheter mon billet pour la visite du phare du cap.
Je ne suis pas comme ça journal , tu le sais bien.
Je gare le van non loin de l’accueil.
Hey watch out man!
J’ai mal serré le frein à main , Pinta commence à dévaler la pente.
On arrive in-extremis à stopper le van avec le mec qui venait de m’avertir.
Putain à deux jours de rendre le van , ça aurait été trop con.
La route que j’emprunte pour faire les dix derniers kilomètres qui me séparent du phare est vraiment sauvage et escarpée.
Je ressens vraiment une sensation de bout du monde.
C’est d’ailleurs pas loin d’être le bout du monde , c’est quasiment la pointe la plus au sud de l’Australie.
Après c’est la Tasmanie et encore après c’est l’Antarctique , le pôle sud.
La visite du site commence par la maison du télégraphe.
C’est comme son nom l’indique par là que l’on communiquait , avec la Tasmanie surtout.
Il y a encore une machine qui fonctionne avec un message en morse qui est diffusé toutes les cinq minutes.
J’ai rendez-vous maintenant avec la dernière étape de la Great Ocean Road: les 12 apôtres.
C’est un regroupement d’aiguilles calcaires formés par l’érosion de la falaise.
Avant , ce site s’appelait “sow and pigelets” ( la truie et les porcelets ) .
En 1950 ils ont décidé d’appeler cette curiosité géographique “les 12 apôtres “ pour donner un peu de majestuosité au site , sachant qu’il n’y a que 9 aiguilles et que l’érosion a fait s’effondrer un des apôtres en 2005.
Je n’ai pas la réponse à cette histoire de truie et de porcelets , ni du nombre eroné d’apôtres.
La seule réponse que j’ai , c’est qu’il est vrai que c’est majestueux.
C’est un spectacle que je prend plaisir à partager avec mes amis les touristes , en majorité japonais.
Qui s’évertuent à prendre des photos censées finir au sommet d’une télévision.
Ce qui est curieux provenant des gens qui ont inventé l’écran plat.
Je termine ma visite et je suis ravi de constater que les mouettes partagent les mêmes sensations que moi envers le tourisme de masse.
Il me reste quelques lookouts à visiter , juste après les 12 apôtres ,
Avant d’attaquer la partie la moins sexy de la GOR.
Ca commence à être gris , la route rentre un peu plus dans les terres , on quitte la falaise.
Ça sent la fin.
J’essaye de m’arrêter là pour me donner un peu de baume au cœur.
C’est fermé.
Je finirai ma course cent kilomètres plus loin , sur l’aire de service de Warrnambool, là où se finit officiellement la grande route de l’océan.
M’aurait on donc menti?
Je vais aller taper ma gueulante à l’accueil.
Bon je vais en fait acheter mon billet pour la visite du phare du cap.
Je ne suis pas comme ça journal , tu le sais bien.
Je gare le van non loin de l’accueil.
Hey watch out man!
J’ai mal serré le frein à main , Pinta commence à dévaler la pente.
On arrive in-extremis à stopper le van avec le mec qui venait de m’avertir.
Putain à deux jours de rendre le van , ça aurait été trop con.
La route que j’emprunte pour faire les dix derniers kilomètres qui me séparent du phare est vraiment sauvage et escarpée.
Je ressens vraiment une sensation de bout du monde.
C’est d’ailleurs pas loin d’être le bout du monde , c’est quasiment la pointe la plus au sud de l’Australie.
Après c’est la Tasmanie et encore après c’est l’Antarctique , le pôle sud.
C’est comme son nom l’indique par là que l’on communiquait , avec la Tasmanie surtout.
Il y a encore une machine qui fonctionne avec un message en morse qui est diffusé toutes les cinq minutes.
Tu peux essayer de déchiffrer le code à l’aide de ce petit lexique.
Direction le phare que l’on distingue au loin
L’ascension du phare se fait en deux étages en haut desquels se trouvent un vieux atablé à un bureau en train de bouquiner.
Il est là pour répondre aux questions des visiteurs.
Ce qui m’impressionne le plus , ce n’est pas la vue , mais plutôt le froid et la force du vent qu’il y a au sommet.
C’est rude.
L’exploration du site se clôt par une petite marche qui mène à une hutte aborigène traditionnelle à l’intérieur de laquelle je rencontre une autre personne qui se fait un feu de bois en attendant le badaud.
Il me dit que c’est le job le plus peaceful du monde.
Quand je termine ma première étape de la journée , le soleil est entré dans la partie.
J’ai rendez-vous maintenant avec la dernière étape de la Great Ocean Road: les 12 apôtres.
C’est un regroupement d’aiguilles calcaires formés par l’érosion de la falaise.
Avant , ce site s’appelait “sow and pigelets” ( la truie et les porcelets ) .
En 1950 ils ont décidé d’appeler cette curiosité géographique “les 12 apôtres “ pour donner un peu de majestuosité au site , sachant qu’il n’y a que 9 aiguilles et que l’érosion a fait s’effondrer un des apôtres en 2005.
Je n’ai pas la réponse à cette histoire de truie et de porcelets , ni du nombre eroné d’apôtres.
La seule réponse que j’ai , c’est qu’il est vrai que c’est majestueux.
C’est un spectacle que je prend plaisir à partager avec mes amis les touristes , en majorité japonais.
Qui s’évertuent à prendre des photos censées finir au sommet d’une télévision.
Ce qui est curieux provenant des gens qui ont inventé l’écran plat.
Je termine ma visite et je suis ravi de constater que les mouettes partagent les mêmes sensations que moi envers le tourisme de masse.
Il me reste quelques lookouts à visiter , juste après les 12 apôtres ,
Avant d’attaquer la partie la moins sexy de la GOR.
Ca commence à être gris , la route rentre un peu plus dans les terres , on quitte la falaise.
Ça sent la fin.
J’essaye de m’arrêter là pour me donner un peu de baume au cœur.
C’est fermé.
Je finirai ma course cent kilomètres plus loin , sur l’aire de service de Warrnambool, là où se finit officiellement la grande route de l’océan.
Commentaires
Enregistrer un commentaire