J50 : Le sable le plus blanc du monde @ Katoomba -> Jervis Bay /NSW 10173Km (03/12)

7h , pôle emploi m’a fait mon virement.
Pour moi la vie va recommencer!
Pour fêter ça je vais aller me faire un tour du lac en courant même si il fait un froid de canard!
C’est bien pour ça qu’ils règnent en maîtres ici!

Dehors le vent souffle comme la veille , il fait encore plus froid.

J’hésite vraiment à y aller , je ne sais pas trop quoi écouter.
Je met en lecture aléatoire ma sélection musicale spotifienne.
C’est elle qui me donnera l’impulse pour y aller doucement , mais sûrement.

Ne laisse pas tomber , le soleil va arriver.

8h , je retourne à l’Echo Point , point de départ de la petite rando des trois sœurs.

En arrivant les touristes sont en masse sur la passerelle.

Les bushfires ont repris de plus belle.

Sûrement la faute au vent.

On est survolé par des hélicoptères et des avions qui essayent tant bien que mal de mettre fin à tout ça.

Des ambulanciers et des pompiers sont derrière nous , prêts à intervenir.

Le chemin de randonnée des trois sœurs est ouvert , je m’y engouffre.

500 mètres plus loin il y a un premier lookout où l’on ne peut que malheureusement voir l’étendue de la catastrophe.

Je croise d’autres touristes qui rebroussent chemin me disant qu’on ne peut pas aller très loin à cause des bushfires.
Je vais aller tout de même voir jusqu’où je peux aller.
Je fais bien car j’arrive devant les trois sœurs auxquelles je peux accéder par un escalier et une passerelle vertigineux.

C’est là qu’une pancarte annonce qu’on ne peut pas aller plus loin.

Je salue le silver snake.

Aujourd’hui je veux aller à Jervis Bay.

Plus particulièrement à Hyams beach.

C’est une plage paradisiaque, possédant, d’après le lonely planet , le sable le plus blanc du monde.

Je me fais un petit cappuccino en terrasse et manque de me faire défoncer par un oiseau qui visiblement n’a pas l’air très content que je ne lui ai pas lâché mon spéculos.

17h j’attive à Hyams beach.

Alors oui , le sable est super blanc , c’est le plus blanc que je n’ai jamais vu.

Au loin , la fumée des bushfires mélangée aux nuages , l’odeur de bois brûlé...

C’est vraiment bizarre à associer cet endroit paradisiaque avec l’apocalypse qui pointe le bout de son nez plus loin.

Je vais quand même piquer une tête , j’aurais aimé que la nature soit plus clémente avec moi.

Dans les villas de derrière, personne n’a l’air inquiet.

19h je vais aller m’installer au freecamp qui est dans une forêt qui ne brûle pas (pour le moment).

50ème jour aujourd’hui , j’ai passé la barre des 10000 (kilomètres).

Ce soir c’est asiatique.