J51 : L’impasse @ Jervis Bay -> Mount Kosciusko /NSW 10590Km (04/12)
Pas un nuage , pas d’odeur de bois brûlé ni de fumée.
Le soleil bat son plein , je bois un thé et je démarre Pinta.
Au bout de la route , la plage.
Hé ho!
Anybody’s here??
La plage est à moi.
Le kiff.
Bon un peu aux mouettes aussi , mais je tolère.
En plus elles sont cool avec moi , elles me tournent le dos pour me laisser tranquille.
Quand le monde commence à arriver et que le soleil commence à cogner , je lève les voiles.
Aujourd’hui c’est un grand jour , je vais donner sa toilette à Pinta.
Il le mérite .
Je me pointe au car wash , je veux le passer au rouleau.
La barrière indique une limite de 2,5 mètres.
Je suis déjà passé en dessous une fois donc j’y vais confiant.
Ça frotte mais ça passe.
Au moins 5 voitures devant moi et 3 derrière.
Le responsable avance vers moi en me regardant d’un air “qu’est-ce qu’il a fait ce con là “.
Il me dit que si ça frotte ça ne passe pas aux rouleaux.
Je suis obligé d’aller au karcher mais je ne peux pas faire demi tour.
Ça prend une heure.
Ici , même avec un passage au rouleau , les mecs astiquent après.
Je finis par accéder au karcher , mon fidèle compagnon brille de mille feux.
Je re-frotte en sortant.
Nous allons à la montagne , on va essayer d’aller en haut du mont Kosciusko.
Le plus haut sommet d’Australie , 2228 mètres d’altitude.
C’est à mi chemin entre Jervis Bay et Melbourne.
Canberra , la capitale est sur la route , mais d’un commun accord , nous avons décidé de faire l’impasse sur cette destination.
Cette ville a l’air ennuyeuse à mourir.
Déso.
Quand je m’arrête pour déjeuner je relance mon pote Valery qui habite Melbourne depuis quelques temps pour le prévenir de mon arrivée.
Valery est issu de ma bande de potes dite des blousons noirs , constitués essentiellement de petites frappes bisontines et troyennes.
Il a un peu moins de 10 ans que moi.
Ce n’était pas de lui dont j’étais le plus proche jusqu’au jour où il posta une annonce sur Facebook.
Il avait besoin d’un chauffeur pendant 2 jours pour aller à Lille et ensuite vers Poitiers.
Il bossait pour une boîte de prod qui avait signé un contrat avec les pharmacies Giphar pour faire des films institutionnels dans quelques unes de leurs pharmacies.
Ils étaient 3 à partir mais aucun n’avait le permis.
Je ne travaillais pas à ce moment là.
300 balles au black , restaurants et hôtels payés , le tout pour jouer au Ryan Gosling pour pharmaciennes de province.
Impec.
Il fallait récupérer le van de location le dimanche soir, sauf que c’est à la personne qui donne son permis de payer et je n’avais vraiment pas d’argent sur mon compte.
On appelle leur boss qui est en province, on n’arrive pas à trouver de solution.
La seule solution que je trouve c’est d’emprunter la voiture d’un pote , ce qui lui fera un bon billet aussi.
Je récupère donc sa 306 break turbo diesel.
On est en septembre , sa voiture lui a plus ou moins servi de maison pendant l’été.
Il entretient la même passion que moi pour le rangement...
Je récupère les 3 loustics vers Charonne le lundi matin.
Le cadreur est borgne , suite à un accident de flash ball.
On charge le matos , les pieds de caméra sont trop grands.
On charge à l’arrache.
On doit aller récupérer à la gare de Lille le responsable de la communication des pharmacies Giphar.
Un vieux cadre en costard et petite sacoche.
Tout le monde se sert derrière pour qu’il monte .
Sur le siège passager un paquet de feuilles avec quelques cartons en moins , collé à sa joue gauche un pied de caméra.
Il me dit en souriant jaune “on est un petit peu serré, vous êtes venus comme ça de Paris?”
Affirmatif m’sieur.
Bon voilà on a passé 2 jours comme ça , de pharmacies en pharmacies.
On a bien ri.
Il me répond que c’est ok et me file son adresse melbournienne.
Doucement, , mais sûrement, nous arrivons dans les montagnes.
L’hiver les gens viennent skier ici.
J’essaye d’accéder au plus haut sommet , mais c’est une route uniquement réservée au 4x4.
On ne pourra qu’accéder au dead horse gap à 1582m.
C’est ça l’Australie.
Passer d’une plage paradisiaque à de la montagne en 4 heures.
Je crois même apercevoir de la neige sur un sommet.
Il fait vraiment trop froid pour dormir en haut , je ne suis pas équipé.
Je descend quelques mètres plus bas , trouve une sorte d’aire où l’on peut s’enfoncer un peu dans la forêt.
Et là , surprise!
Dans la plaine , plein de kangourous!
Je n’en ai jamais vu autant au même endroit en liberté!
C’est peut-être la dernière fois de mon voyage que j’en verrais , c’est vraiment du bonheur.
Je trouve un petit emplacement pour mon destrier.
Alors je ne sais pas trop pourquoi , mais l’australien a une fâcheuse tendance à associer le français à l’oignon.
Ce qui ne manque pas d’attirer la plus frenchie des kangourous et son petit.
Je tente de les attirer...
Le soleil bat son plein , je bois un thé et je démarre Pinta.
Au bout de la route , la plage.
Hé ho!
Anybody’s here??
La plage est à moi.
Le kiff.
Bon un peu aux mouettes aussi , mais je tolère.
En plus elles sont cool avec moi , elles me tournent le dos pour me laisser tranquille.
Quand le monde commence à arriver et que le soleil commence à cogner , je lève les voiles.
Aujourd’hui c’est un grand jour , je vais donner sa toilette à Pinta.
Il le mérite .
Je me pointe au car wash , je veux le passer au rouleau.
La barrière indique une limite de 2,5 mètres.
Je suis déjà passé en dessous une fois donc j’y vais confiant.
Ça frotte mais ça passe.
Au moins 5 voitures devant moi et 3 derrière.
Le responsable avance vers moi en me regardant d’un air “qu’est-ce qu’il a fait ce con là “.
Il me dit que si ça frotte ça ne passe pas aux rouleaux.
Je suis obligé d’aller au karcher mais je ne peux pas faire demi tour.
Ça prend une heure.
Ici , même avec un passage au rouleau , les mecs astiquent après.
Je finis par accéder au karcher , mon fidèle compagnon brille de mille feux.
Je re-frotte en sortant.
Nous allons à la montagne , on va essayer d’aller en haut du mont Kosciusko.
Le plus haut sommet d’Australie , 2228 mètres d’altitude.
C’est à mi chemin entre Jervis Bay et Melbourne.
Canberra , la capitale est sur la route , mais d’un commun accord , nous avons décidé de faire l’impasse sur cette destination.
Cette ville a l’air ennuyeuse à mourir.
Déso.
Quand je m’arrête pour déjeuner je relance mon pote Valery qui habite Melbourne depuis quelques temps pour le prévenir de mon arrivée.
Valery est issu de ma bande de potes dite des blousons noirs , constitués essentiellement de petites frappes bisontines et troyennes.
Il a un peu moins de 10 ans que moi.
Ce n’était pas de lui dont j’étais le plus proche jusqu’au jour où il posta une annonce sur Facebook.
Il avait besoin d’un chauffeur pendant 2 jours pour aller à Lille et ensuite vers Poitiers.
Il bossait pour une boîte de prod qui avait signé un contrat avec les pharmacies Giphar pour faire des films institutionnels dans quelques unes de leurs pharmacies.
Ils étaient 3 à partir mais aucun n’avait le permis.
Je ne travaillais pas à ce moment là.
300 balles au black , restaurants et hôtels payés , le tout pour jouer au Ryan Gosling pour pharmaciennes de province.
Impec.
Il fallait récupérer le van de location le dimanche soir, sauf que c’est à la personne qui donne son permis de payer et je n’avais vraiment pas d’argent sur mon compte.
On appelle leur boss qui est en province, on n’arrive pas à trouver de solution.
La seule solution que je trouve c’est d’emprunter la voiture d’un pote , ce qui lui fera un bon billet aussi.
Je récupère donc sa 306 break turbo diesel.
On est en septembre , sa voiture lui a plus ou moins servi de maison pendant l’été.
Il entretient la même passion que moi pour le rangement...
Je récupère les 3 loustics vers Charonne le lundi matin.
Le cadreur est borgne , suite à un accident de flash ball.
On charge le matos , les pieds de caméra sont trop grands.
On charge à l’arrache.
On doit aller récupérer à la gare de Lille le responsable de la communication des pharmacies Giphar.
Un vieux cadre en costard et petite sacoche.
Tout le monde se sert derrière pour qu’il monte .
Sur le siège passager un paquet de feuilles avec quelques cartons en moins , collé à sa joue gauche un pied de caméra.
Il me dit en souriant jaune “on est un petit peu serré, vous êtes venus comme ça de Paris?”
Affirmatif m’sieur.
Bon voilà on a passé 2 jours comme ça , de pharmacies en pharmacies.
On a bien ri.
Il me répond que c’est ok et me file son adresse melbournienne.
Doucement, , mais sûrement, nous arrivons dans les montagnes.
L’hiver les gens viennent skier ici.
J’essaye d’accéder au plus haut sommet , mais c’est une route uniquement réservée au 4x4.
On ne pourra qu’accéder au dead horse gap à 1582m.
C’est ça l’Australie.
Passer d’une plage paradisiaque à de la montagne en 4 heures.
Je crois même apercevoir de la neige sur un sommet.
Il fait vraiment trop froid pour dormir en haut , je ne suis pas équipé.
Je descend quelques mètres plus bas , trouve une sorte d’aire où l’on peut s’enfoncer un peu dans la forêt.
Et là , surprise!
Dans la plaine , plein de kangourous!
Je n’en ai jamais vu autant au même endroit en liberté!
C’est peut-être la dernière fois de mon voyage que j’en verrais , c’est vraiment du bonheur.
Je trouve un petit emplacement pour mon destrier.
Alors je ne sais pas trop pourquoi , mais l’australien a une fâcheuse tendance à associer le français à l’oignon.
Ce qui ne manque pas d’attirer la plus frenchie des kangourous et son petit.
Je tente de les attirer...
Après cet échec cuisant , je noie mon chagrin dans cette succulente mousse d’oignons français en feuilletant mon Lonely Planet à la page 467 .
Melbourne.
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