J46 : Le stress @ Port Stephens -> Narrabeen /NSW 9777Km (28/11)
(Attention grève des scénaristes)
La mer est d’huile , je vais nager un peu.
Je suis obligé de sortir de mon rythme olympique car deux pélicans s’approchent discretos de mon sac que j’ai laissé sur la plage.
Ils seraient foutu de l’embarquer.
Quand j’arrive , ils déguerpissent et font mine de s’embrouiller.
Une fois sec , je monte en direction du phare , pas très loin de la plage.
C’est un phare moderne , sans cachet.
En revanche la vue est sublime.
Un peu d’exercice aux machines de fitness qui sont sur la plage pour galber le muscle et je prend la direction de Newcastle.
C’est la deuxième ville la plus vieille d’Australie après Sydney.
C’est beaucoup plus petit , mais il parait qu’il y fait bon vivre , qu’ils ont des bains-douche style art-déco et un musée maritime qui valent le détour.
Ça peut être la pause parfaite avant d’aller dormir le soir en banlieue de Sydney.
J’aimerais pas arriver trop tard le lendemain pour profiter un peu de ma journée sur place.
Aujourd’hui , je ne sais pas ce qui se passe , je fais n’importe quoi au volant.
Je ne suis pas attentif , je loupe les sorties d’autoroute , je la prend dans le mauvais sens.
Je pense que c’est un mélange de fatigue et de marre de conduire tous les jours.
J’arrive à Newcastle et prends la direction des bains douche .
Toute la ville est en travaux , il y en à partout.
Détour sur détour , le gps ne comprend plus rien.
Je manque de renverser un cycliste.
J’arrive devant les bains , toute la rue est en travaux.
Je prend une route à sens unique dans le mauvais sens , je manque de m’emplafonner un bus.
Il faut que je m’arrête , ça devient dangereux.
Je prend la première place que je trouve , le fait est qu’elle est juste devant un marchand de pies .
Depuis le début de mon séjour, il y a des pies de partout , beaucoup dans les stations services.
On trouve ça beaucoup dans les bakeries .
Ça et des friands à la saucisse.
Les australiens aiment la viande.
N’ayant pas eu l’occasion de tester , je regarde le menu et vois qu’il y en a une légumes fromage.
Je me lance.
Les légumes, de la macédoine en boîte.
Le fromage, de la vache qui pleure.
On r’passera.
Je vais me faire un petit tour en ville , voir à quoi ça ressemble.
Ça a un peu plus de cachet.
D’après ce que je lis et vois c’est une ville un peu plus arty que les autres , ce n’est pas une ville musée.
C’est une ville sui se vit .
À 4$ l’heure de stationnement , je fous le camp.
J’ai réussi à bidouiller un truc avec ma banque pour pouvoir retirer un peu de thunes pour tenir jusqu’à lundi , le jour de gloire du virement de pôle emploi.
Je vais aller au Coles , supermarché beaucoup moins cher que woolworth pour acheter des produits qui ne nécessitent pas d’être réfrigérés.
Je ne vais pas rouler pendant 3 jours, il faut que j’éteigne le frigo pour ne pas vider la batterie.
C’est encore l’enfer de la circulation en ville , on ne cesse de me klaxonner.
J’arrive enfin sur le petit parking du Coles.
Il y a qu’une voie de circulation à sens unique sur le parking.
Réflexe de français , je rentre sur le parking côté droit.
Grossière erreur, je rencontre 2 voitures en face de moi qui m’engueulent en me disant you’re in the wrong way mate.
La 3eme personne que je croise n’a pas le temps de finir sa phrase que je gueule : je sais putain! En claquant sur ma porte.
Ça calme tout le monde , je me gare.
A l’intérieur du Coles je ne trouve pas ce que je trouve habituellement , je tourne en rond , je m’énerve...
Une douce mélodie commence à résonner dans les enceintes du supermarché.
Tu vas sûrement rire de moi mon cher journal , mais du coup je commence à chalouper dans les rayons , ça me détend et je finis par trouver ce que je veux dans le calme.
Aujourd’hui , je ne sais pas ce qui se passe , je fais n’importe quoi au volant.
Je ne suis pas attentif , je loupe les sorties d’autoroute , je la prend dans le mauvais sens.
Je pense que c’est un mélange de fatigue et de marre de conduire tous les jours.
J’arrive à Newcastle et prends la direction des bains douche .
Toute la ville est en travaux , il y en à partout.
Détour sur détour , le gps ne comprend plus rien.
Je manque de renverser un cycliste.
J’arrive devant les bains , toute la rue est en travaux.
Je prend une route à sens unique dans le mauvais sens , je manque de m’emplafonner un bus.
Il faut que je m’arrête , ça devient dangereux.
Je prend la première place que je trouve , le fait est qu’elle est juste devant un marchand de pies .
Depuis le début de mon séjour, il y a des pies de partout , beaucoup dans les stations services.
On trouve ça beaucoup dans les bakeries .
Ça et des friands à la saucisse.
Les australiens aiment la viande.
N’ayant pas eu l’occasion de tester , je regarde le menu et vois qu’il y en a une légumes fromage.
Je me lance.
Les légumes, de la macédoine en boîte.
Le fromage, de la vache qui pleure.
On r’passera.
Je vais me faire un petit tour en ville , voir à quoi ça ressemble.
Ça a un peu plus de cachet.
D’après ce que je lis et vois c’est une ville un peu plus arty que les autres , ce n’est pas une ville musée.
C’est une ville sui se vit .
À 4$ l’heure de stationnement , je fous le camp.
J’ai réussi à bidouiller un truc avec ma banque pour pouvoir retirer un peu de thunes pour tenir jusqu’à lundi , le jour de gloire du virement de pôle emploi.
Je vais aller au Coles , supermarché beaucoup moins cher que woolworth pour acheter des produits qui ne nécessitent pas d’être réfrigérés.
Je ne vais pas rouler pendant 3 jours, il faut que j’éteigne le frigo pour ne pas vider la batterie.
C’est encore l’enfer de la circulation en ville , on ne cesse de me klaxonner.
J’arrive enfin sur le petit parking du Coles.
Il y a qu’une voie de circulation à sens unique sur le parking.
Réflexe de français , je rentre sur le parking côté droit.
Grossière erreur, je rencontre 2 voitures en face de moi qui m’engueulent en me disant you’re in the wrong way mate.
La 3eme personne que je croise n’a pas le temps de finir sa phrase que je gueule : je sais putain! En claquant sur ma porte.
Ça calme tout le monde , je me gare.
A l’intérieur du Coles je ne trouve pas ce que je trouve habituellement , je tourne en rond , je m’énerve...
Une douce mélodie commence à résonner dans les enceintes du supermarché.
Tu vas sûrement rire de moi mon cher journal , mais du coup je commence à chalouper dans les rayons , ça me détend et je finis par trouver ce que je veux dans le calme.
Le coffre chargé de boite de beans , nouilles instantanées asiatiques et de crackers , je prends la direction de Sydney.
J’ai repéré un endroit pour me garer à 20 km du centre avec toilettes , douche et évier.
De quoi se faire une beauté avant d’arriver en ville.
J’avais oublié la notion d’embouteillage.
Il est 17h , ce sont les heures de pointe ici.
Je suis en banlieue de Sydney, c’est comme si j’essayais d’aller à Evry un jeudi à 18h.
J’ai mis en tout 3 heures pour faire 50 kilomètres.
Même si l’endroit est moche , je suis content d’arriver.
Je vais respirer à plein poumons sur la plage.
Ici on fait du kite surf.
Derrière moi le parking au pieds des 2 immeubles dans lequel je vais passer la nuit.
Je retourne dans mon salon me poser , faire ma correspondance , nettoyer le van et quasiment vider le frigo.
Je commence à regarder ce qu’il y a à faire à Sydney (la veille).
Ce qui est cool c’est que sur place j’ai un pote , pas très proche qui m’a dit que je pouvais me garer gratuitement dans son quartier (North Bondi).
On doit essayer de se boire un verre demain soir.
Il a beaucoup de boulot et une vie de famille.
Ce week-end c’est l’anniversaire d’un de ses gamins.
J’arrive au bon moment.
Je m’endors.
Demain la grande ville!
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