J27: La Tropicale @ Darwin /NT 3685Km (09/11)
Darwin , la capitale du territoire du Nord.
La seule ville d'Australie qui possède un climat tropical.
C'est la wet , je me réveille , je suis poisseux.
J'ai Tropical island dans la tête , j'essaie de la chanter de bon matin et je commence à m'inquiéter.
Ca fait 3 jours que je n'arrive pas à descendre dans les graves alors que d'habitude Adam Green , je le rentre plutôt facilement.
D'autant plus le matin.
J'espère ne pas m'être flingué une corde vocale , j'espère sincèrement que ma voix n'encaisse pas le climat tropical...
Ce matin , je déménage de la Charlotte street du Coolalinga.
J'ai trouvé un caravan park plus proche du centre ville , le discovery park.
Je paye à 9h pétantes et je file au discovery me réserver un emplacement pour 2 jours.
Elle me file le 76.
C'est un peu plus fancy , il y a même deux petites piscines et un tapis/coussin rebondissant.
Je profiterai de ces loisirs plus tard (oisiveté mère de tous les vices)
Il y a plus urgent , la douche.
Même topo que la veille , à peine sorti de la douche , on pègue , mais vraiment...
Je rencontre mon nouveau meilleur ami darwinien dans la salle de bains.
The fan , le ventilateur.
Un ami de Berlin qui est né sur les îles Tiwi , 80 km au nord de Darwin a écrit un spectacle qui s'appelle "something for the fans" dans lequel il fait référence à sa vie passée là bas.
Les ventilateurs reviennent souvent dans le spectacle , dans le texte et dans la scénographie.
Très bon spectacle au passage.
J'ai d'ailleurs fait jouer mes connexions berlinoise pour avoir quelques tips pour Darwin.
Tips qui se résument par une visite du musée , baignade dans le lagon , diner au sailing club car ils ont une super terrasse , bien placée pour le coucher du soleil.
Une visite de ferme de crocodiles et pour finir un saut sur les îles Tiwi.
11h , je me motive à aller en ville.
J'abandonne Pinta dans son camping moderne , cette fois ci j'ai pris un emplacement avec électricité , je vais le laisser jouir d'une bonne recharge.
Le bus n°8 à un arrêt juste à la sortie du camping , il va en centre ville.
Grosse clim , il doit faire 20°.
Les 5 premières minutes c'est plutôt calme , mais visiblement , les chauffeurs de bus darwiniens peuvent ambiancer leur bus avec la playlist de leur choix.
Grosse ambiance.
Arrivé au terminus , je ne sais pas vraiment où aller , je suis mon instinct , je croise un café tenu par un grec (il faut savoir cher journal qu'en Australie il y a beaucoup de grecs , Melbourne est la troisième ville grecque du monde ) . Je vais pour commander un cappuccino classique.
Je vois le barista à l'oeuvre , en train de préparer la commande d'avant , ça à l'air trop bon.
Je lui commande la même chose , un freddo cappuccino!
Le café glacé! Bon sang mais c'est ça la solution dans cette ville! Un vrai délice.
Je demande au patron dans quel direction je devrais aller , il me dit de longer le mall et que je vais tomber sur des trucs assez chouettes à voir.
Je suis ses conseils , une avenue commerçante à l'américaine parmi tant d'autres.
Seul attire mon attention cette petite impasse.
Passé le mall je me retrouve pas loin d'où je m'étais garé la veille , près du palais de justice et autres bâtiments publics.
Non loin d'ici se trouvent les deux seuls endroits où l'on peut se baigner à Darwin dans la mer de Timor.
La mer , ici , est habitée par les crocodiles marins.
C'est leur mer.
Nous y voilà , le Darwin waterfront.
Il y a soit une piscine à vague avec l'eau de la Timor
Soit un petit lagon protégé.
Il n'y a pas de casiers où ranger ses affaires (j'ai plein de bordel avec moi ) du coup je prend l'option piscine à vague , c'est 5$ l'entrée mais au moins c'est surveillé.
Et surtout au bord de la piscine se ballade l'oiseau le plus inutile de monde, que j'avais auparavant croisé à Adélaïde , un échassier à long et fin bec crochu , dont je ne connais toujours pas le nom.
14h , je m'active pour le musée .
Il est à 5 km , ça ferme à 17h , il faut que je me dépêche.
Cinq kilomètres , ce n'est rien pour un randonneur comme moi.
Le chemin n'est pas très beau , je longe des nationales.
Je passe devant un des loueurs chez qui j'avais hésité à louer un van car ils ne sont pas chers et qu'ils ont fait des peintures un petit peu psychés sur leur camion.
Ils ont fait un van scoobidoo et un yellow submarine par exemple.
J’avais vraiment hésité.
Je ne regrette pas d’avoir choisi Pinta-Pinta...
On ne le voit pas sur la photo mais derrière la voiture Tarantino il y à le van scoobidoo et il a l'air vraiment cheap...
Je traverse un parc avec de beaux arbres.
Passe devant le cimetière.
Je commence à longer ensuite le Marrara oval où il semble il y avoir foule le long des grilles.
S'y tient un match de footy organisé par la community.
Je tiens à m'excuser d'ailleurs cher journal car j'ai longtemps cru que le footy était la façon dont les australiens appelaient le rugby alors qu'il s'agit du football australien.
Ca se joue avec un ballon ovale plus petit et je crois que les règles sont grossièrement les mêmes.
J'essaie de terminer mon trajet , ça fait une heure que je marche.
Je longe la devanture de l'université de Darwin.
C'est pas paris 8...
J'arrive enfin devant le musée (qui est dans la continuité et donc a une vue pas dégueulasse non plus)
Pas d'expo programmée en ce moment , juste la collection permanente.
C'est pas bien folichon mais j'y rentre quand même.
C'est cool au moins de voir le musée et en plus c'est gratuit.
J'arrive le t-shirt mouillé comme si je sortais de la baignade tellement j'ai transpiré.
Grosse clim , on perd 20°, je claque des dents!
Début de la visite , on recense tous les animaux et insectes du territoire du Nord.
Même ce bon vieil aigle à queue biseautée est là!
S'en suit une salle dédiée au cyclone Tracy qui , en 1974 a détruit toute la ville de Darwin.
Darwin , idéal de vie tropical pour les anglais balayé en une soirée.
C'est un peu un trauma ici en Australie ce cyclone.
L'expo regorge d'extrait d'articles de journaux et d'archives radio.
On peut rentrer dans une pièce qui essaye de retransmettre l'ambiance qu'était le cyclone.
On continue sur les armes et les machines agricoles des colons.
Série de photos plutôt cool datant d'entre 1911et 1921
Je trouve dans cette série de photos quelque chose qui est vraiment très palpable ici.
Les aborigènes , c'est pas trop leur truc le mode de vie occidental qu'on leur impose...
Entre temps une petite vue donnant sur l'extérieur du musée
On rentre dans une salle qui nous montre les bateaux de l'époque taille réelle.
Beaucoup de bateaux indonésiens.
Et pour finir cette expo , un peu d'exotisme car on a feté cette année les 50 ans de la mission Apollo 11 où Neil Amstrong a marché sur la lune.
Du coup quelques oeuvres autour de ça dont 2 mêlant art contemporain et art traditionnel aborigène que j'ai trouvé cool
Voilà , il est 17h , ça ferme, c'est la fin des activités culturelles.
Il est grand temps que j'aille boire un verre pour célébrer la fin de ma première grosse étape.
Je marche encore 4 km pour rejoindre le centre ville.
Je traverse la Mitchell Street qui est un peu la qui est la Vice street de Darwin.
Que des pubs et des auberges de jeunesse... il n'y a pas grand monde , je trace ma route.
Je fini par tomber sur une petite rue très gaucho/street-art.
Ca me parle un peu plus.
A l'angle de ce block se tient le babylon bar.
Allez Manu...Ciao!
Je commande au bar tender une pinte d'atomic.
Bar tender très friendly , dans ses enceintes un remix pas top de once in a lifetime des talking heads.
Bon je ne dis rien , l'intention est là.
Ce qui est drôle c’est que l’autre entrée du bar donne sur la petite galerie que je trouvais cool le matin.
Au comptoir je rencontre Megan , prof d'art plastique tasmanienne qui a vécu en France.
Elle reconnait mon accent au style très français.
On sympathise , c'est cool.
Le patron nous offre un bourbon gratos qu'il vient de recevoir.
Pas mauvais.
La soirée se passe , l'appétit arrive , Megan me dit qu'elle connait le meilleur italien de Darwin.
Allons voir ce bon vieux Alfonsino!
Un napolitain qui ne rechigne pas à faire une pizza à la romaine à d’autres clients italiens.
C’est sport.
Je me commande une tartufata.
Un régal.
Ciao ragazzi!
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