J5: le trottoir c'est gratuit @ Adélaïde/SA (18/10)
La nuit fut meilleure , l'organisme commence à bien s'habituer au décalage horaire.
Nous n'avons pas d'obligations matinales, c'est la 1ère matinée agréable car en plus il fait beau.
Je ne te l'ai pas précisé cher journal, mais depuis que nous sommes arrivés , il ne fait pas très beau ni très chaud.
Le climat est bizarre ici, quand il y a une éclaircie il fait relativement bon, mais dès qu'un nuage passe on perd 15 degrés!
Le soir il fait froid.
C'est surement dû au fait que nous sommes proche de l'Antarctique.
Bref selon les guides il y a 3 choses à voir à Adélaïde: le central market , le botanic garden et l'Adelaide oval ,stade où se disputent essentiellement des matchs de cricket , ici on encourage les Redbacks (Veuve noire à croix rouge qui est très commune en Australie et dont la morsure est mortelle).
D'un commun accord , Adèle (administratrice de production) , Nicolas et moi même décidons de nous rendre au central market en fin de matinée, le temps s'y prète.
C'est un marché couvert assez grand, l'ambiance est bonne , on peut faire ses courses et en même temps manger un petit morceau.
Le première chose que je remarque ce sont les odeurs de fruits et ces nombreux étals.
On y trouve également des sucreries
Et des stands de smoked meat (Nicolas achète un saucisson)
C'est également là que j'apperçois mes premiers kangourous...
Sous vide...
Nous mangeons un morceau en terrasse au Zuma Caffe , Adèle profite un peu du soleil car elle rentre à Paris demain soir. J'opte pour un combo Coopers / veggie burger.
Nous repassons à l'hôtel nous reposer un peu.
En arrivant au théatre, je suis touché par l'émotion, Heiden vient me voir , me glisse un petit papier avec une liste de stop à faire avant de rejoindre Alice Springs (plein centre).
Il me dit que c'est ce qu'il avait fait avec son père quand ils avaient traversé l'Australie enfant.
Ensuite , Gifford arrive , dans sa main gauche il tient sa fille de 10 ans qu'il emmène voir le spectacle, il me tend une photo argentique de son autre main.
Sur la photo une maison avec un jardin, au dos une adresse.
Il me dit que cette maison lui appartient, qu'elle est sur ma route et que si je le désire je peux m'y arrêter et jouir de l'eau et de l'électricité sans problème.
Je leur fait un hug de remerciement, je trouve ça vraiment gentil car ils ont fait ça de leur plein gré je n'ai rien demandé...
S'en suit le spectacle qui cette fois ci rencontre un franc succès , standing ovation à l'appui!
Nous sommes plutôt contents.
Après un rapide démontage , nous remercions l'équipe d'accueil et filons au dumpling market pour grignoter un morceau et boire un verre avant d'aller faire la fête en ville.
Nous croisons Joseph Mitchell, le directeur du festival.
Il est connu pour être un "homme à femmes" , il l'assume , il est quasiment à chaque fois avec une nana différente.
Un matin on l'a même croisé au petit dej de l'hôtel où il a gratté le numéro d'Adèle pour soit disant lui donner des tips pour aller voir des kangourous...
Bref , ce soir là il est très euphorique, il vient nous voir pour nous payer des coups "hey mate! wanna drink something?" , on lui jette Adèle en pature et nous en profitons pour boire des coups.
Il nous explique aussi que c'est extrêmement rare que le public Australien se lève à la fin d'un spectacle pour une standing ovation. On se sent flatté, mais nous dit il la vérité?
Le dumpling market commence à fermer on veut repasser par l'hôtel poser nos affaires avant d'aller à la soirée brésilienne. Adèle insiste pour rester boire un dernier verre de blanc avec Joseph et son équipe.
Serait elle tombée dans la gueule du loup?
En arrivant à l'hôtel je croise un certain Dick dans l'ascenceur.
Une soixantaine d'année, bon vivant.
On rigole dans l'ascenceur, il a reservé le 1er étage de l'hôtel pour donner une réception, je ne comprend pas trop en quel honneur. Quand il apprend que je suis français il me tend une bouteille de cab'sav (cabernet sauvignon , ma contration aussie préférée) et me l'offre en me souhaitant une bonne soirée!
Nous nous rendons dans la Hindley street, rue de la pizzeria où se tient la soirée brésilienne.
Habituellement c'est une rue plutôt calme , mais là nous sommes vendredi soir et c'est la folie .
J'ai l'impression d'être dans un red light district où tout est permis.
Nous rebaptisons cette rue la Vice street.
Des gens ivres de partout, de l'euro dance résonne devant tous les bars, on nous racole pour rentrer dans des salles de jeux ou des strip clubs...
On fini par arriver devant la soirée brésilienne.
C'est 10$ l'entrée, on n'a pas envie de payer, on continue d'arpenter la rue, toutes les soirées sont payantes...
On fini par croiser une bande de woooo girls sur le trottoir, on décide de s'incruster avec elles
Après s'être fait virer par le portier de sa devanture de bar, nous finissons la soirée au casablabla , une autre pizerria où un dancefloor était en place.
Adèle fini par nous rejoindre.
Nous fermons le bar, il est 4 h du matin, on rentre.
Demain matin il faut quitter le Stamford.
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