J34 : Le Cap de la tribulation @ Port Douglas -> Cape Tribulation /QLD 6906Km (16/11)
Je me réveille à 7h au coeur du Tropic Breeze caravan park.
C’est un camping un peu chic.
Port Douglas est une station balnéaire chic.
J’ai changé de cap.
Après tout ce temps passé dans le désert , me voilà au coeur du réacteur du tourisme australien.
La côte est.
Ça se sent.
Je me fais un petit café et à peine le nez dehors , Katy , la proprio vient me voir grand sourire : Hey Julian! Did you sleep well?
Je vais prendre ma douche, Jake , son mari sors des sanitaires , tout sourire: Hey Julian ! Did you sleep well?
Je crois que je préfère me réveiller au milieu des faisans.
Je file direct me baigner dans le pacifique !
L’eau est bonne et propre!
La baignade est délimitée par une bouée reliée à un filet pour éviter crocos , requins et méduses ...
Car oui , cher Journal , en novembre commence la saison des méduses ici.
Je file ensuite me rincer dans la piscine du camping.
Jake , qui range les poubelles derrière la grille : Hey Julian! How you doin’ ?
Katy , qui bricole un truc dans la laundry : Hey Julian! I’m goin’ to the office if you need.
C’est trop.
Je quitte le tropic Breeze pour aller faire ma machine en ville.
Je pensais aller à Cairns aujourd’hui mais finalement je vais remonter un peu plus au Nord à Cape Tribulation.
Il paraît que c’est magnifique .
C’est là où est la Daintree rain forest , l’une des plus anciennes forêts tropicales au monde , classée au patrimoine mondial de l’unesco.
C’est le seul endroit au monde où la forêt tropicale rencontre la grande barrière de corail.
Je vais donc aller voir ça de plus prêt et me renseigner pour une sortie snorkeling demain sur la grande barrière de corail.
Grande barrière de corail qui est donc un des trucs vraiment à voir en Australie.
C’est la plus grande au monde...
Mon linge propre , je rentre cap Tribulation dans mon gps qui m’indique 1h30 de route pour seulement 65km.
Je commence à comprendre quand au bout de 30 minutes je me retrouve face à une rivière qu’il faut traverser à l’aide d’un bac.
La traversée dure 5 minutes.
Je finis donc par comprendre pourquoi ça va être long.
La route est sinueuse , monte et descends à pic au milieu de la forêt tropicale.
J’ai l’impression d’être dans un rallye.
Je pénètre enfin en territoire Casoar..
Il faut savoir , cher journal , qu’environ une semaine avant mon départ j’ai été casoa-wisé...
Mon bro , un soir dans un troquet de Pernety , m’a prévenu qu’un ami en commun , apprenant mon départ en Australie tenait à me mettre en garde face à la dangerosité de cet oiseau préhistorique qu’est le casoar.
Cet ami n’étant pas du genre à se méfier des volatiles , cela m’a mis la puce à l’oreille.
Un Casoar est un oiseau assez grand , portant fièrement les couleurs du dindon.
Il a un peu une dégaine d’émeu mais il est plus rageux.
Il est doté de 3 griffes très affûtées à chaque patte , qui peuvent s’avérer être de redoutables armes de guerre.
Le casoar peut attaquer l’homme.
Le soir même on se mate des attaques de casoars sur youtube.
C’est pas du flan!
Même si ici on reste un peu léger face au danger.
C’est un camping un peu chic.
Port Douglas est une station balnéaire chic.
J’ai changé de cap.
Après tout ce temps passé dans le désert , me voilà au coeur du réacteur du tourisme australien.
La côte est.
Ça se sent.
Je me fais un petit café et à peine le nez dehors , Katy , la proprio vient me voir grand sourire : Hey Julian! Did you sleep well?
Je vais prendre ma douche, Jake , son mari sors des sanitaires , tout sourire: Hey Julian ! Did you sleep well?
Je crois que je préfère me réveiller au milieu des faisans.
Je file direct me baigner dans le pacifique !
L’eau est bonne et propre!
La baignade est délimitée par une bouée reliée à un filet pour éviter crocos , requins et méduses ...
Car oui , cher Journal , en novembre commence la saison des méduses ici.
Je file ensuite me rincer dans la piscine du camping.
Jake , qui range les poubelles derrière la grille : Hey Julian! How you doin’ ?
Katy , qui bricole un truc dans la laundry : Hey Julian! I’m goin’ to the office if you need.
C’est trop.
Je quitte le tropic Breeze pour aller faire ma machine en ville.
Je pensais aller à Cairns aujourd’hui mais finalement je vais remonter un peu plus au Nord à Cape Tribulation.
Il paraît que c’est magnifique .
C’est là où est la Daintree rain forest , l’une des plus anciennes forêts tropicales au monde , classée au patrimoine mondial de l’unesco.
C’est le seul endroit au monde où la forêt tropicale rencontre la grande barrière de corail.
Je vais donc aller voir ça de plus prêt et me renseigner pour une sortie snorkeling demain sur la grande barrière de corail.
Grande barrière de corail qui est donc un des trucs vraiment à voir en Australie.
C’est la plus grande au monde...
Mon linge propre , je rentre cap Tribulation dans mon gps qui m’indique 1h30 de route pour seulement 65km.
Je commence à comprendre quand au bout de 30 minutes je me retrouve face à une rivière qu’il faut traverser à l’aide d’un bac.
La traversée dure 5 minutes.
Je finis donc par comprendre pourquoi ça va être long.
La route est sinueuse , monte et descends à pic au milieu de la forêt tropicale.
J’ai l’impression d’être dans un rallye.
Je pénètre enfin en territoire Casoar..
Il faut savoir , cher journal , qu’environ une semaine avant mon départ j’ai été casoa-wisé...
Mon bro , un soir dans un troquet de Pernety , m’a prévenu qu’un ami en commun , apprenant mon départ en Australie tenait à me mettre en garde face à la dangerosité de cet oiseau préhistorique qu’est le casoar.
Cet ami n’étant pas du genre à se méfier des volatiles , cela m’a mis la puce à l’oreille.
Un Casoar est un oiseau assez grand , portant fièrement les couleurs du dindon.
Il a un peu une dégaine d’émeu mais il est plus rageux.
Il est doté de 3 griffes très affûtées à chaque patte , qui peuvent s’avérer être de redoutables armes de guerre.
Le casoar peut attaquer l’homme.
Le soir même on se mate des attaques de casoars sur youtube.
C’est pas du flan!
Même si ici on reste un peu léger face au danger.
Je vais tout de même adopter un comportement plutôt cass-o-wary suite à se cassowitz...
Sur le chemin , l’Alexandra lookout m’offre une vue d’ensemble de ce qui m’attend.
45 minutes plus tard j’arrive à Cape Tribulation .
Je m’attendais à une petite ville portuaire , mais en fait il n’y a rien.
Deux campings et resorts dans lesquels on peut réserver quelques activités.
En discutant avec un éventuel futur co voitureur sur facebook la veille , j’apprends que la meilleure sortie snorkeling pour la GRB (great reef barrier) c’est chez ocean safari , ici , a Cape Tribulation .
Je suis en face , je voudrais réserver pour demain dimanche.
C’est complet , pas de place avant lundi matin.
Soit , je réserve pour lundi matin.
Je vais m’octroyer un dimanche de repos dans la Daintree Forest.
Un petit chemin me mène à une plage .
C’est paradisiaque.
On y voit la forêt tropicale plonger dans le Pacifique bordé de mangroves.
À l’entrée de la plage on peut même trouver du vinaigre.
Non pas pour assaisonner ses tomates mais plutôt pour se soigner.
Il n’y a pas que les casoars qui sont menaçants ici...
En quittant la plage je croise le chemin d’un dragon de deux bons mètres
Je continue la route qui longe la plage qui petit à petit devient un chemin caillouteux , j’hésite à faire demi tour car certaines routes ici ne sont réservées qu’au 4x4.
Une rivière finit par me barrer le chemin.
Je me gare et décide d’emprunter un petit sentier dans la forêt.
Il n’y a personne autour de moi , je ne sais pas du tout où il mène.
Aucun casoar sur mon chemin.
Je finis par arriver devant une petite rivière où je pourrais me baigner , mais il y a un crocwise.
Demi tour.
A la laverie ce matin il y avait un prospectus qui vantait les mérites d’un glacier ici que j’ai croisé sur ma route.
Il est 16h .
Je veux ma glace.
Ils font leur sorbet eux mêmes avec les fruits tropicaux qu’ils font pousser dans leur jardin.
Je ne suis pas le seul à avoir envie d’une glace.
Je prendrai la coupe du jour.
Un vrai regal , avec mention spéciale pour le wattleseed et le jackfruit.
Je retourne enfin dans le « centre « pour trouver où dormir.
Le camping sauvage est interdit.
Je choisis le jungle village
Ça a l’air d’être le camping préféré des backpackers.
C’est samedi soir , je ferai bien un peu la fête.
On me donne l’emplacement n•7 , à côté du mec le plus chelou de tout le camping.
Il a l’air de vivre dans sa voiture vraiment deglinguée.
Hi mate ! I’m Mike !
Nice to meet you Mike , i’m Julian.
Where are you from Julian ?
France!
Hahahaha! See ya mate!
Je m’éclipse par un petit chemin menant à la plage voir les derniers rayons du jour.
Le soleil couché , je me rend au bar du camping pour y tater l’ambiance du samedi soir.
Pas un chat , juste un gros pataud qui vient se poser à mes pieds.
Je me commande une pinte de cidre en attendant de voir si l’ambiance monte.
Une heure se passe , rien ne change.
Je rentre dans ma maison sur roues me faire une plâtrée de nouilles chinoises.
Mike pointe le bout de son nez , il a l’air éclaté.
Julian d’ya wanna smoke?
No mate , sorry i don’t smoke !
What you’re french and you don’t smoke?
Il part vénere en grommelant.
Je vais me coucher.
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