J29: La Jungle @ Darwin -> Ubirr /NT 3971Km (11/11)
...La journée commence mal.
J’en profite pour tester mon powerbank au soleil.
Mon lappy est en train de me lâcher...
Dans les rues de Darwin , la police assassine...
Je me tire du camping vers 8h il faut que je passe dans une boutique de bushman , toujours à la recherche de mon solar powerbank.
Maintenant je sais où je me trompais dans la prononciation ...
Le problème n’était pas sur power mais sur bank...
Ça se prononce phonétiquement en anglais béénk sauf que moi je le prononçais à la française avec le an de banque quoi.
Ce qui fait que mon bank ressemblait plus à bonk que béénk.
Sauf que bonk ça veut dire baiser...
Bonjour monsieur est-ce que vous avez une baise solaire puissante?
J’arrive donc fièrement devant le marchand , qui a un bien bel Akubra sur la tête, et lui demande si il n’a pas un solar powabéénk!
Il comprend direct !
C’est un miracle !
Bon c’est là que ça se complique un peu , au niveau des détails techniques .
Il en a un à 169$ , le top du top.
Et un autre à 35 qui si je comprend bien ne charge pas les objets mais maintient leur niveau de batterie ( c’est très intéressant ce que je raconte aujourd’hui).
Je prend celui là , m’en vais acheter 2 , 3 cartes postales avant de me rendre au marché conseillé par le pote du coin (de Berlin).
C’est fermé.
C’est un marché de nuit...
Vu que cette journée ne veut pas être clémente avec moi , je me pose en terrasse pour un iced cappuccino avant de me casser dans le kakadu , un des plus beau parc national du pays à 250 km au nord ouest.
J’en profite pour tester mon powerbank au soleil.
Il ne se passe rien.
J’ai mal compris , il faut le charger sur secteur et après le powerbank reste chargé si lui est au soleil.
En revanche il charge les objets que l’on connecte .
C’est pas du tout ce que je voulais.
C’est pas du tout ce que je voulais.
Encore une fois je me suis fait avoir par le strine (slang australien).
J’ai appris hier , en feuilletant mon lexique , d’où venait leur accent/slang.
Le strine donc.
J’ai appris hier , en feuilletant mon lexique , d’où venait leur accent/slang.
Le strine donc.
C’est à cause des mouches !!
Il y a tellement de mouches ici que les anglais , en arrivant ici , ont dû modifier leur langage pour ne pas avoir trop à ouvrir la bouche.
D’où tout les raccourcis et abréviations.
Et le fait qu’on ait l’impression qu’ils baragouinent.
Et le fait qu’on ait l’impression qu’ils baragouinent.
Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour ne pas avoir à porter un chapeau à moustiquaire !
Sur le chemin , en jouant une playlist concoctée par Courtney Barnett , je tombe sur ce morceau de Leonard Cohen que je ne connaissais pas.
Je l’ai fait tourner 5,6 fois.
Faut que je révise un peu , j’ai quelques lacunes en Leonard.
La route jusqu’à l’entrée du Kakadu se fait sans encombres.
La végétation le long de la route est faite d’arbres aux troncs fins et noirs . on a l’impression qu’ils sont brulés , mais ils ont encore leurs feuilles.
Sur le chemin , en jouant une playlist concoctée par Courtney Barnett , je tombe sur ce morceau de Leonard Cohen que je ne connaissais pas.
Je l’ai fait tourner 5,6 fois.
Faut que je révise un peu , j’ai quelques lacunes en Leonard.
La route jusqu’à l’entrée du Kakadu se fait sans encombres.
La végétation le long de la route est faite d’arbres aux troncs fins et noirs . on a l’impression qu’ils sont brulés , mais ils ont encore leurs feuilles.
Le parc est très grand , environ 20000km2.
Il n’y a pas de barrières à l’entrée mais il est de bon ton de s’acquitter d’un droit d’entrée à l’accueil visiteurs , situé à Bowali.
Je fais bien d’y passer car en passant par les toilettes , je retrouve Charlie.
Il était bien planqué celui là encore !
C’est donc parti pour Ubbir , à l’extrême nord du parc.
C’est là qu’il faut absolument aller si on ne passe qu’une journée ici m’a t’on dit.
La voie à l’air bonne.
Il n’y a pas de barrières à l’entrée mais il est de bon ton de s’acquitter d’un droit d’entrée à l’accueil visiteurs , situé à Bowali.
Je fais bien d’y passer car en passant par les toilettes , je retrouve Charlie.
Il était bien planqué celui là encore !
C’est donc parti pour Ubbir , à l’extrême nord du parc.
C’est là qu’il faut absolument aller si on ne passe qu’une journée ici m’a t’on dit.
La voie à l’air bonne.
Je vais devoir traverser la rivière alligator.
Le crocwise est formel cette fois ci...
Pas de place pour la gaudriole.
Je finis par arriver sur le parking d’Ubbir.
Il y a une petite marche d’un kilomètre à faire à travers les bois et à escalader un peu de rochers pour accéder au point de vue.
Les arbres ont l’air d’avoir tous brûlés...
Sur le chemin je crois voir deux black crocodiles...
Sur les rochers il y a des peintures datant d’il y a plusieurs milliers d’années.
J’apprécie les peintures , mais je reste sur mes gardes. Il y a du dingo gordono aux alentours ...
La grimpette continue , je suis bientôt arrivé.
Enfin arrivé en haut je sens une certaine agitation.
Au dessus de moi plane un rapace royal.
Je regarde devant moi et là , c’est la révélation.
Je suis au coeur des toutes premières secondes d’une œuvre cinématographique que tu connais sûrement cher journal.
J’en réalise un remake instantanément.
(le 1er qui trouve gagne un pin’s kangourou ou un chapeau moustiquaire)
Ça me coupe vraiment le souffle tellement c’est beau.
Pour le coup c’est mon dernier instant nature dans le territoire du Nord avant de partir pour le Pacifique et je ne suis pas déçu du voyage.
Parfait pour un dernier coucher de soleil.
Je reprend le volant pour rejoindre le campground dans le parc , un peu plus bas.
Il commence à faire nuit et je croise mon premier animal en plein milieu de la route!
C’est pas un kangourou ni un koala , mais un putain de gros buffle noir!
Le même que Crocodile Dundee endort avec ses doigts!
Ça ne m’a pas trop rassuré pour parcourir les dix derniers kilomètres qu’ils me restaient jusqu’au campground.
J’arrive et là c’est le kiff total campground sauvage dans la jungle.
Pas un chat , pas un buffle.
Je me pose là (c’est une photo du matin car il faisait nuit déjà)
Je me fais mon avogiu (avo / huile / purée d’ail/ piment)
La main un peu lourde sur le piment...
Je te quitte cher journal en te faisant écouter la douce ambiance qui règne autour de moi et qui me servira de berceuse.
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