J14: la mine d'opale @ Pimba -> Coober Pedy /SA 993km (27/10)


Le jour se lève sur le parking de Spud.
Normalement cette nuit on est passé en heure d'hiver en France , sauf qu'en Australie c'est l'été qui arrive.
Ici , tous les états ne changent pas d'heure...
Bref je ne sais pas trop , je me réveille avec le soleil, on verra bien.
De toutes façons plusieurs australiens m'ont dit que si je ne veux pas que mon pare choc rencontre le grand roux durant mon périple , il faut rouler après le lever du soleil et avant son coucher.
Je suis dans le bon timing.

Je fais le plein, je prend un sbds (short black double shot) et je reprend la Stuart Hwy.
4 bonnes heures de route m'attendent avant Coober Pedy.
Les paysages ne changent pas de la veille, c'est l'Outback, il y a toujours au moins 2h entre chaque station service.
Je me suis imposé comme règle d'or de faire le plein dès que j'en croise une.

La seule chose qui change vraiment ce sont les charognards qui bouffent les cadavres de kangourous sur la route...
Jusqu'ici c'étaient des sortes de corbeaux.
Maintenant, je croise des rapaces vraiment énormes, quasiment 2 mètres d'envergure, avec des pattes qui sont presque des jambes...
Je n'ose même pas m'arrêter pour en prendre un en photo, tellement ils sont impressionants.
Je me renseigne et il s'agit en fait du wedge-tailed eagle.
Littéralement l'aigle à queue bisautée mais qu'en fait, on appelle tout simplement l'aigle d'Australie , qui est au passage le plus grand rapace d'Océanie...


13h30 , j'arrive à Coober Pedy , le nom du village vient de l'aborigène Kupa piti (le trou de l'homme blanc).
C'est un village qui a vraiment été créé le jour où les européens ont découvert que c'était une source d'opale pharamineuse. Les colons s'y sont installé pour y creuser des mines (le trou de l'homme blanc). Depuis on surnomme ce village la capitale mondiale de la production d'opale, tellement il en regorge. Donc c'est un endroit connu pour son activité minière et également pour son habitat troglodyte , il peut faire jusqu'à 50 voir 60 degrés ici , du coup dans la roche on est un peu plus protégé de ces fortes chaleurs.


Bon sur le papier ça sonne plutôt bien , mais j'arrive dans une ville fantôme (pour changer) il faut dire qu'on est dimanche , qu'à la base c'est un village , mais je dois avouer que je m'attendais à quelque chose de plus vivant.
Seuls se baladent en ville quelques aborigènes qui zonent un peu ( je reviendrait un peu plus tard sur le sujet. Plus ça va, plus ça m'attriste tout ça).





Le seul son que l'on entend résonner c'est celui des "corbeaux" qui zonent...




Heureusement, un vrai grand roux veille sur la ville.



Donc en gros le tourism business plan de Coober Pedy c'est l'opale , les mines et le troglodysme.



J'ai même retrouvé John et Yoko! enfin je veux dire Yoka... (quel habile subterfuge) qui ne font pas de la laine de shetland dans le Larzac mais de l'opal dans l'Outback!


Les mines d'opale



Et petite curiosité , une toute petite église troglodyte.




Après ce petit tour de repérage je suis allé au Umoona Mine & Museum pour faire une visite guidée , tel un bon touriste, avec d'autres touristes.




A la fin de la visite on a essayé de me vendre des bijoux à 300$. Je n'ai pas cédé.

J'ai été faire un dernier tour en ville avant de trouver un endroit où passer la nuit et je me suis demandé quel était le rapport entre Dijon et Nashville...


Dijon, face cachée du blues ?
Nashville , une moutarde bien gardée?

Le soleil se couche, je n'ai toujours pas eu à faire à un grand roux...










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